La solution RH externalisée pour recruter à votre place.
06 99 10 86 72Alors que les tensions sur le marché de l’emploi persistent dans certains secteurs, une tendance plus discrète s’impose peu à peu : la baisse des recrutements de cadres en 2025. Selon les dernières prévisions de l’Apec, le volume des embauches de cadres devrait reculer pour la deuxième année consécutive.
Ce ralentissement, s’il semble limité à première vue (-4 % prévus), confirme une reconfiguration profonde du marché de l’emploi cadre. Derrière les chiffres, c’est une transformation des priorités, des stratégies et des mentalités RH qui s’opère.
Faut-il s’en alarmer ? Comment l’expliquer ? Et surtout, comment s’adapter dans un monde où l’équation recrutement = croissance ne va plus de soi ?
D’après l’Apec, les prévisions pour 2025 tablent sur moins de 300 000 recrutements de cadres, contre environ 312 000 en 2024. Une baisse modérée, mais significative, surtout après une précédente chute de 8 % l’an dernier.
Certains secteurs sont plus touchés que d’autres :
L’industrie, en particulier l’aéronautique, l’automobile et la métallurgie, prévoit une baisse de 5 % des recrutements
Le BTP et l’ingénierie accusent un coup de frein sur les créations de postes
Même le numérique, pourtant en croissance, connaît un effet plateau
Cette baisse des recrutements de cadres en 2025 reflète un climat général de prudence : les entreprises ne stoppent pas tout, mais recrutent moins vite, moins large, et plus ciblé.
Entre inflation persistante, crise énergétique, incertitudes géopolitiques et tensions sur certaines matières premières, les entreprises doivent jongler avec un environnement instable. Résultat : elles retardent ou réduisent leurs projets de recrutement, notamment sur les postes les plus stratégiques et les plus coûteux.
Recruter un cadre, c’est investir. Temps, budget, onboarding, intégration, outils… Le coût d’une embauche est important. Or en 2025, chaque euro compte. Les entreprises arbitrent : recruter ou former en interne ? Externaliser ou automatiser ? Recruter un junior ou faire évoluer un talent déjà en poste ?
Face à la baisse des recrutements de cadres en 2025, beaucoup d’entreprises renforcent la mobilité interne. Elles misent sur la fidélisation, le développement des compétences, la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences).
Le recrutement externe devient plus rare, réservé à des profils pénuriques ou des projets à forte valeur ajoutée.
Ce ralentissement n’est pas forcément une mauvaise nouvelle. Il s’accompagne d’un changement de mentalité côté RH : recruter moins, mais mieux.
Les tendances 2025 :
Des processus plus longs, mais mieux structurés
Une priorité donnée à l’alignement humain (soft skills, valeurs, capacité d’adaptation)
L’essor des outils d’évaluation prédictive, des mises en situation, des tests métiers
La montée du recrutement “qualitatif”, où l’enjeu n’est plus de pourvoir vite, mais de faire le bon choix
Dans ce contexte, le rôle des RH devient plus stratégique : il ne s’agit plus seulement de sourcer, mais d’anticiper, de convaincre, de construire un parcours de recrutement sur mesure.
Côté candidats, la baisse des recrutements de cadres en 2025 se ressent très concrètement :
Moins d’offres publiées, donc plus de concurrence pour chaque poste
Des process plus exigeants, plus longs, parfois frustrants
Des critères de sélection plus stricts, notamment pour les cadres seniors
Un retour en force des mécanismes de cooptation, des réseaux, du bouche-à-oreille
Mais cette nouvelle donne peut aussi être une opportunité :
Pour les jeunes cadres, de mieux se préparer et de se positionner plus intelligemment
Pour les profils atypiques, de sortir du lot dans des entreprises qui misent davantage sur le potentiel que sur le parcours académique
Voici quelques leviers concrets à activer pour affronter cette baisse des recrutements de cadres en 2025 sans freiner votre développement :
Cartographier les compétences disponibles
Détecter les potentiels dormants
Ouvrir les mobilités transverses et les promotions internes
Valoriser la culture, les projets, les équipes sur LinkedIn et Welcome to the Jungle
Travailler sur la transparence : fiche de poste claire, vision d’équipe, projection dans l’évolution du poste
Ne plus exiger le mouton à cinq pattes
Valoriser la capacité d’adaptation, l’envie d’apprendre, la posture
Laisser une vraie place aux profils en reconversion ou non linéaires
Construire un vivier actif de talents
Garder le lien avec les candidats non retenus (nurturing)
Déclencher les recrutements plus tôt pour éviter l’urgence
La baisse des recrutements de cadres en 2025 impacte aussi les cabinets de chasse. Mais là encore, on observe une évolution des modèles plutôt qu’une crise.
Les cabinets qui s’en sortent sont ceux qui :
Proposent une approche conseil plus que du placement pur
Offrent de la flexibilité (recrutement en marque blanche, RPO, freelance RH)
Savent accompagner les entreprises sur des profils pénuriques ou complexes
Intègrent des outils de sourcing et d’évaluation innovants
Le recrutement devient une fonction externalisée stratégique, avec un accompagnement plus complet sur la durée.
Plus en profondeur, cette tendance nous interroge :
Et si on sortait (enfin) de l’idée que recruter = croître ?
Et si on acceptait que la croissance durable passe aussi par la stabilité, la fidélisation, l’innovation interne ?
La baisse des recrutements de cadres en 2025 marque peut-être la fin d’un modèle RH quantitatif, où l’objectif était de toujours recruter plus vite, plus fort, plus nombreux.
Et l’émergence d’un modèle plus mesuré, plus stratégique, plus humain.
La baisse des recrutements de cadres en 2025 est bien réelle. Mais elle ne doit pas être vécue comme un frein. Plutôt comme une opportunité de repenser en profondeur notre manière de recruter, de valoriser et de faire évoluer les talents.
C’est le moment idéal pour :
Mieux aligner les attentes RH et les enjeux business
Remettre les soft skills au cœur des process
Mieux accompagner les candidats, même dans un contexte tendu
Se doter d’outils, de contenus, et d’un positionnement clair pour garder son attractivité
Parce que dans un monde où tout change vite, recruter mieux, c’est souvent recruter moins, mais plus intelligemment.
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