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06 99 10 86 72En 2024, de nombreux changements arrivent sur le marché du travail.
Marché du travail : ce qui change en 2024.
Découvrez les principaux changements annoncés par le ministère du Travail. Après une inflation annuelle de +4,9% en 2023, de nombreuses mesures semblent nécessaires. La première mesure annoncée par le gouvernement concerne la revalorisation du SMIC.
Le montant du SMIC brut horaire passera à 11,65 € (contre 11,52 € actuellement), soit 1 766,92 € mensuels sur la base de la durée légale du travail de 35 heures hebdomadaires.
Le montant mensuel du SMIC net s’élève ainsi à 1 398,69 €, ce qui représente une hausse de 15,61 € nets par mois par rapport au niveau actuel.
Pour les salariés faisant partie d’une entreprise de moins de 50 salariés, le régime d’exonération de contributions sociales et d’impôt sur le revenu, qui devait initialement prendre fin au 31 décembre 2023, est prolongé jusqu’au 31 décembre 2026.
La prime pourra être attribuée deux fois par an dans la limite des plafonds totaux d’exonération (3 000 € ou 6 000 €) et pourra être placée sur un plan d’épargne salariale.
La prime de partage de valeurs concerne avant tout les employeurs. Il s’agit d’un dispositif pérenne, que les entreprises peuvent mettre en place chaque année, selon des conditions évolutives. Cette prime reste facultative et à la discrétion de l’employeur. En savoir plus sur ce dispositif « prime de partage “
Les pensions de retraite sont revalorisées de 5,3 % au 1er janvier 2024.
Le minimum vieillesse – l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) – est porté à 1 012,02 € par mois pour les personnes seules (soit + 50,94 € par mois par rapport à janvier 2023) et à 1 571,16 € par mois pour les couples (soit + 79,08 € par rapport à janvier 2023).
En 2024, les stages se révèlent plus que jamais comme des tremplins incontournables vers la vie professionnelle, offrant aux étudiants une expérience et des opportunités d’apprentissage uniques. Avec des stages plus nombreux et mieux valorisés, la gratification des stages est augmentée pour atteindre 4,35 € par heure de présence effective, contre 4,05 € au 1er janvier 2023.
Des stages désormais gratifiés en voie professionnelle.
À compter du 1er janvier 2024, les lycéens professionnels bénéficieront de leurs premières gratifications de stage par l’État. Elles prendront la forme d’une allocation de :
Cela représente 2 100 € sur l’ensemble de la scolarité, pour valoriser l’engagement de ces nombreux jeunes.
À compter du 1er janvier 2024, le plancher du taux horaire minimum d’allocation versée à l’employeur par l’État passe de 8,21 € à 8,30 € (montant équivalent à 90 % du SMIC horaire net), et celui de l’allocation de l’activité partielle de longue durée (APLD) de 9,12 € à 9,22 € (montant équivalent au SMIC horaire net).
Au 1er janvier 2024, Pôle emploi devient France Travail. Le changement de nom reflète la transformation en cours du principal opérateur du service public de l’emploi, établi il y a 15 ans. Cette initiative vise à conférer à France Travail des missions élargies afin d’améliorer l’accompagnement des chercheurs d’emploi et des entreprises en quête de recrutement. Cette évolution repose sur une coopération renforcée et inédite entre tous les acteurs impliqués dans les domaines de l’emploi, de l’insertion et de la formation.
L’État démarre un nouveau plan de financement de la formation des demandeurs d’emploi, pour augmenter le nombre de places déjà financées par les régions, avec 1,1 Md€ en 2024.
Tous les demandeurs d’emploi de plus de 55 ans, ou reconnus travailleurs handicapés ou allocataires du RSA qui en ont besoin pourront se former, et plus seulement ceux qui n’ont pas le bac. Les jeunes en décrochage universitaire auront accès aux formations, même lorsqu’ils ont le bac ou bac +1. Les demandeurs d’emploi en parcours d’insertion auront aussi accès à plus de formation pour sécuriser leur parcours de retour à l’emploi.
Au 1er janvier 2024, l’orientation en milieu ordinaire de travail (entreprise) devient un droit universel : chacun sera présumé pouvoir travailler en milieu ordinaire. Les reconnaissances de qualité de travailleur handicapé (RQTH) délivrées par les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) n’auront plus à mentionner cette orientation qui est désormais de droit pour tous quel que soit le handicap.
À compter du 1er janvier, les jeunes de 15 à 20 ans ayant déjà un dossier à la MDPH (allocation d’éducation de l’enfant handicapé, plan personnalisé de scolarisation…) seront dispensés de faire un dossier de demande de RQTH ; elle leur sera attribuée automatiquement. Ils pourront donc bénéficier sans délai des droits et dispositifs emplois ouverts aux personnes handicapées.
Depuis le 20 décembre 2023, les personnes reconnues handicapées au titre d’une pension d’invalidité ou d’une rente d’incapacité ont automatiquement les mêmes droits que les personnes titulaires d’une RQTH, sans passer par la MDPH. Elles peuvent ainsi être recrutées en entreprise adaptée, bénéficier de l’emploi accompagné ou avoir une rémunération majorée en formation professionnelle.
En résumé, l’année 2024 apporte des changements significatifs sur le marché du travail en France. De la revalorisation du SMIC à la transformation de Pôle emploi en France Travail, en passant par des ajustements majeurs pour les stagiaires et l’inclusion des travailleurs en situation de handicap. Ces modifications reflètent une volonté gouvernementale d’adapter le marché du travail aux besoins changeants de la société. Envie d’en savoir plus sur les tendances en 2024 ? Découvrez les tendances du RPO en 2024 .