La solution RH externalisée pour recruter à votre place.
06 99 10 86 72Depuis le 1er juin 2025, un nouveau barème de sanctions chômage est entré en vigueur. Issu de la loi pour le plein emploi votée en décembre 2023, et précisé par un décret publié le 30 mai 2025, ce nouveau cadre vise à réconcilier deux objectifs : garantir un suivi plus personnalisé des demandeurs d’emploi et renforcer la responsabilisation dans les démarches de retour à l’emploi.
Fini les radiations automatiques pour un simple oubli de rendez-vous. Le mot d’ordre est désormais la remobilisation, grâce à des sanctions chômage progressives et adaptées à la situation réelle de chaque personne.
Le nouveau fonctionnement repose sur une logique d’avertissement et de dialogue avant toute décision définitive. Voici les principales évolutions :
Ce système vise à instaurer une logique pédagogique. Si la personne reprend ses efforts de recherche d’emploi, ses droits peuvent être rétablis, parfois rétroactivement. Les sanctions chômage deviennent ainsi des outils d’encadrement souples, et non des punitions automatiques.
Les bénéficiaires du RSA sont également concernés, mais avec des garde-fous supplémentaires pour éviter toute précarisation excessive :
L’enjeu est clair : inciter à l’engagement tout en tenant compte des réalités humaines.
Avec ce nouveau barème, les demandeurs d’emploi doivent s’engager plus activement. Les principales obligations incluent :
Cette responsabilisation vise à améliorer le suivi tout en respectant le parcours et les contraintes de chacun. En retour, les sanctions chômage permettent d’encadrer de manière plus juste les écarts de comportement.
La réforme transforme également le rôle des conseillers. Moins dans une logique de contrôle, ils doivent désormais poser un diagnostic global de la situation du demandeur d’emploi : implication réelle, communication, efforts fournis, etc.
Ce diagnostic s’appuie sur un « faisceau d’indices » et non plus sur un simple manquement administratif. Chaque sanction chômage doit être précédée d’un échange, d’une explication, et d’un avis argumenté.
Si cette réforme s’adresse avant tout aux demandeurs d’emploi, les entreprises peuvent aussi en bénéficier indirectement. Un demandeur d’emploi mieux encadré, mieux accompagné et plus actif, c’est un futur salarié plus engagé.
Les recruteurs peuvent également valoriser cette nouvelle posture :
Ainsi, les sanctions chômage ne sont pas seulement un outil de contrôle : elles participent à une meilleure fluidité sur le marché du travail.
Pendant longtemps, le système reposait sur une approche administrative stricte : un oubli, une sanction. Avec ce nouveau cadre, la sanction n’est plus automatique. Elle devient graduelle, temporaire et réversible.
Cela permet d’éviter des situations injustes et d’encourager un comportement actif sans provoquer l’exclusion du dispositif. En d’autres termes, les sanctions chômage gagnent en cohérence, en justice, et en efficacité.
Cette évolution s’inscrit dans une logique RH plus large : rendre le travail plus inclusif, plus humain et plus agile. En misant sur le dialogue, la confiance et la responsabilité, le système se modernise sans renoncer à l’exigence.
Pour lire l’article source complet sur cette évolution, consultez RH Matin.
Et pour une vue d’ensemble sur les nouveaux leviers RH de cette année, découvrez notre article sur : Management, recrutement, fidélisation : les piliers RH à repenser en 2025.
Le nouveau barème de sanctions chômage incarne une réforme équilibrée. Il vise à responsabiliser sans punir, à accompagner sans infantiliser. C’est une réponse concrète à un enjeu de taille : rendre les politiques de l’emploi plus efficaces, sans perdre de vue les réalités individuelles.
Avec ce cadre plus souple mais exigeant, France Travail espère transformer durablement l’accompagnement vers l’emploi. Un signal fort envoyé aux demandeurs d’emploi, aux entreprises et à tous les acteurs du marché du travail.
Pour plus d’articles sur des sujets RH et recrutement, c’est ici !